Vendredi 15 Mars 2024, une soixantaine de personnes a assisté avec beaucoup d’intérêt à la conférence sur Germaine Ribière faite par Claude Penin. Historienne de formation et nièce d’une amie de Germaine Ribière, Claude Penin a fait de nombreuses recherches sur cette figure de la résistance limousine sans doute encore trop méconnue.

La présentation a retracé le parcours de Germaine Ribière depuis son appartenance à la Jeunesse Etudiante Chrétienne jusqu’à sa mort en 1999.

La conférencière a particulièrement insisté sur ce qui a motivé l’engagement de Germaine Ribière, à savoir : sa très grande peine et son inquiétude au niveau spirituel et religieux de voir que le nazisme n’était pas perçu dans le monde chrétien comme un danger spirituel grave vis à vis des juifs et des chrétiens, comment avait il pu ainsi se développer dans l’occident chrétien. De plus, pourquoi l’Eglise catholique en tant que corps constitué a t elle pu garder le silence face aux arrestations et aux déportations ?

Dés cette prise de conscience, Germaine Ribière s’est sentie une responsabilité en tant que chrétienne et n’a eu de cesse de dénoncer les injustices commises par rapport aux juifs et d’agir à son niveau pour les protéger.

Après la guerre, elle est toujours restée en vigie.

Elle a pu accomplir des actions concrètes telles que l’accompagnement des déportés de retour des camps. Elle a œuvré pour que l’Eglise retrouve la bible et que les enfants ne soient pas éduqués dans l’antisémitisme.

Plus tard, son voyage en Israël lui a donné confiance en l’avenir mais elle est restée vigilante jusqu’au bout afin que l’on n’oublie jamais ce qu’a pu être au milieu du XXème siècle la shoah.